Problématique bien-être au travail

La notion de bien-être au travail est un concept englobant, de portée plus large que les notions de santé physique et mentale. Elle fait référence à un sentiment général de satisfaction et d’épanouissement dans et par le travail qui dépasse l’absence d’atteinte à la santé. Le bien-être met l’accent sur la perception personnelle et collective des situations et des contraintes de la sphère professionnelle. Le sens de ces réalités a, pour chacun, des conséquences physiques, psychologiques, émotionnelles et psychosociales et se traduit par un certain niveau d’efficacité pour l’entreprise.

Une approche proactive de la santé au travail

L’approche bien-être au travail vise à développer dans l’entreprise une conception de l’efficacité et de la performance qui soit soucieuse de la santé des salariés et favorise leur motivation et leur implication dans le travail. La mise en œuvre d’une politique de bien-être peut ainsi contribuer à l’épanouissement professionnel des salariés mais aussi à l’amélioration de l’ambiance de travail au sein des équipes et au renforcement du climat de respect et d’écoute. Elle contribue aussi à prévenir les risques psychosociaux, en amont des manifestations aiguës de stress, de violence ou d’épuisement.

Le bien-être, ce n’est pas…

La notion de bien-être au travail est parfois mobilisée pour parler d’actions qui n’ont que peu d’impacts sur l’organisation concrète du travail dans les équipes. C’est le cas par exemple de la mise à disposition d’infrastructures sportives, de séances de massages ou de conseils diététiques. Les démarches proposées par l’INRS sont d’une toute autre nature : elles s’inscrivent dans les obligations légales de construire une démarche de prévention des risques psychosociaux. Ceci impose en particulier de développer une posture d’écoute des salariés sur les facteurs organisationnels reconnus comme ayant un impact en matière de RPS : la définition des tâches, le sens du travail, la répartition de la charge de travail, les relations entre les collègues et avec la hiérarchie...

Deux étapes à respecter pour  l’approche bien-être au travail

La première étape consiste à recueillir les points de vue des salariés sur les situations de travail problématiques, sources de tensions. La seconde étape implique d’échanger sur ces situations avec l’ensemble des acteurs concernés – dont les décideurs – à l’occasion d’un débat orienté vers la recherche de solutions organisationnelles.

Pour aider à la mise en œuvre de cette approche dans l’entreprise, deux démarches sont proposées en  fonction de la taille de l’entreprise :

  • une démarche construite autour du questionnaire dénommé « SATIN » pour les moyennes et grandes entreprises.
    Basé sur une analyse exhaustive des facteurs de RPS mentionnés dans les publications scientifiques, le questionnaire SATIN permet de collecter des informations sur les éléments déterminants du bien-être au travail. A partir de là, des outils d’analyses également fournis permettent de générer de manière simple des graphiques de résultats qui serviront de base à des réunions d’échange visant à faire évoluer les conditions de travail pour un collectif, un site, une entreprise.
  • une démarche d’intervention bien-être pour les petites entreprises (< à 50 salariés).
    Cette démarche privilégie une action rapide axée sur la construction de solutions. Elle s’adresse à des intervenants (psychologue, ergonome, …) ayant des compétences dans la conduite d’entretiens individuels et de groupes, et dans l’animation de discussions collectives.


La première démarche qui s'appuie sur le questionnaire SATIN impose de donner des garanties sur l'anonymat, ce qui est difficile avec des effectifs faibles, c'est pourquoi elle est mieux adaptée à des entreprises de plus de 50 personnes.
Réciproquement la deuxième démarche bien-être proposée est plus adaptée pour les entreprises de moins de 50 salariés, effectif au-delà duquel une approche qualitative est plus difficile à conduire.

En savoir plus

Le bien-être au travail… Vaste sujet ! Connue depuis de nombreuses années, mais largement renforcée par le contexte actuel de crise sanitaire et sociale, cette notion est désormais un enjeu majeur pour les entreprises, managers et collaborateurs. Pourquoi les entreprises ont-elles intérêt à mettre en place une telle politique ? Qu’ont-elles à y gagner ? On fait le point avec cette infographie réalisée par Protime.

  • Le bien-être : un enjeu de taille pour les entreprises
  • Être bien au travail, un atout pour la performance des collaborateurs ?
  • Mettre en place une politique de bien-être au travail

Le bien-être : un enjeu de taille pour les entreprises

Selon l’INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité), « la notion de bien-être au travail est un concept englobant, de portée plus large que les notions de santé physique et mentale. Elle fait référence à un sentiment général de satisfaction et d’épanouissement dans et par le travail qui dépasse l’absence d’atteinte à la santé ». Avec la crise sanitaire, cette notion s’est renforcée et est devenue un enjeu majeur pour les entreprises : le contexte a en effet poussé les salariés français à se recentrer sur leur bien-être, leur épanouissement personnel et la raison d’être de leur travail.

Dans la société de loisirs qui est la nôtre, le travail ne doit pas être une contrainte, mais un facteur prépondérant d’épanouissement personnel et de sens. 48% des salariés estiment d’ailleurs que le lieu de travail joue un rôle clé sur leur bien-être au quotidien. C’est pourquoi les entreprises doivent aujourd’hui prendre à bras le corps cette notion.

De plus, d’après l’étude Workmonitor de Randstrad, 56% des salariés interrogés dans 34 pays différents admettent être concernés par des déséquilibres entre vie professionnelle et vie personnelle. Un point essentiel à prendre en compte par les entreprises, puisque la gestion des temps de travail reste directement liée au bien-être de chacun.

Être bien au travail, un atout pour la performance des collaborateurs ?

C’est prouvé : le bien-être au travail a de nombreux impacts positifs sur la productivité, la performance et la fidélisation des salariés, et renforce ainsi la compétitivité de l’entreprise. Les salariés heureux feraient d’ailleurs preuve de 31% de productivité supplémentaire, en comparaison de leurs confrères insatisfaits. De plus, des collaborateurs heureux seraient :

  • 55% plus créatifs,
  • 9 fois plus loyaux
  • 6 fois moins absents,
  • 2 fois moins malades.

Le bien-être au travail est une raison de plus pour les salariés de se lever le matin. En effet, la mise en place une telle démarche au sein d’une entreprise diminuerait de 25% le taux d’absentéisme, selon une étude réalisée par l’Institut Chapman. Enfin, un salarié heureux sera également plus motivé : une étude menée par la fondation Mind a constaté que 60% des collaborateurs se sentent davantage motivés par un employeur qui se soucie de leur santé mentale et physique.

Mettre en place une politique de bien-être au travail

Enjeu de santé publique, le bien-être au travail est désormais un sujet encadré par des réglementations officielles. Selon l’article L4121-1 du Code du travail français, l’entreprise a l’obligation légale de veiller à la qualité de vie au travail de ses salariés :

« L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs. Ces mesures comprennent :

  • Des actions de prévention des risques professionnels ;
  • Des actions d’information et de formation ;
  • La mise en place d’une organisation et de moyens adaptés.

L’employeur veille à l’adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances et tendre à l’amélioration des situations existantes. »

Si assurer la santé mentale des salariés est obligatoire pour l’employeur, cela permet aussi de faire des économies. En effet, le mal-être au travail représenterait en moyenne 14 580€ par an et par salariés.

Bien que de nombreuses entreprises n’ont pas encore mis en place, à proprement parler, une politique de bien-être, le sujet est au cœur de l’actualité : les salariés attendent désormais beaucoup de leur employeur sur cette notion. L’ambiance est désormais le critère n°1 recherché qu’ils recherchent ! Mais ce n’est pas tout. Un salarié heureux, c’est aussi une entreprise qui roule. La mise en place d’une politique de bien-être a de nombreux avantages : augmentation de la motivation, hausse de la productivité, réduction du taux d’absentéisme… autant de facteurs qui permettent d’améliorer la compétitivité de l’entreprise, de renforcer son attractivité, et de développer son expérience collaborateur.

Problématique bien-être au travail

Source : Protime

Problématique bien-être au travail

Par Coline Loup

Passionnée par les réseaux sociaux, Coline est Community Manager chez Parlons RH. Curieuse et créative, elle bouillonne d’idées qu’elle aime particulièrement mettre au service de son métier. Elle accompagne ses clients au quotidien dans leurs problématiques digitales et dans l’animation de leurs médias sociaux. Coline est diplômée d’un Master marketing, communication et stratégies commerciales.

Quels sont les enjeux actuels du bien

Tout l'enjeu de la qualité de vie au travail est de permettre au salarié de faire son travail dans de bonnes conditions, de se réaliser et d'être satisfait, ce n'est pas de bonheur personnel que l'on parle. Les fondements du bien-être au travail sont l'autonomie, les compétences et les liens interpersonnels.

Pourquoi le bien

Le bien-être au travail rend l'employé plus créatif, plus productif et plus loyal. Enfin, ceci permet aux actifs de l'entreprise de gagner en motivation, moins ressentir de fatigue et surtout de se sentir épanoui dans leur environnement de travail.

Quels sont les éléments faisant partie du bien

Parmi les éléments-clés favorisant le bien-être au travail, on peut citer : l'embellissement et le confort de l'espace de travail, l'établissement d'une bonne entente et d'une relation de confiance entre collègues, ainsi qu'une meilleure écoute ou attention de la part de la hiérarchie pour les travailleurs.

Quels sont les 5 piliers issus de la recherche qui font le lien entre bien

Pour améliorer le bien-être au travail, les chercheurs suggèrent de se fonder sur les cinq piliers générateurs de bien-être au travail définis par l'ANACT : le sens que l'on donne au travail, la charge de travail, le support social, la possibilité de développement personnel et professionnel et la reconnaissance des ...