Peut on faire lamour avec une cystite

Publié par Dr Catherine Solano - médecin sexologue le 03/04/2007 - 00h00

Brûlures en urinant et envie impérieuse d'aller aux toilettes, 60% des femmes ont eu au moins une fois une cystite, et 40% au moins 4 par an. Il s'agit donc d'un désagrément très fréquent. Il l'est d'autant plus que les rapports sexuels sont un facteur favorisant très important.

Peut on faire lamour avec une cystite

SOMMAIRE

  • Comment faire quand on souffre de cystites déclenchées par des relations sexuelles ?

Pour les femmes concernées, faire l'amour devient un problème. Une relation entraîne une cystite, ce qui leur fait redouter, voire éviter le rapport sexuel source de douleur au lieu d'être source naturelle de plaisir. Elles peuvent finir par ne plus éprouver de désir et, ce qui n'était qu'un banal problème de cystite, peut se transformer en difficulté de couple.

Comment faire quand on souffre de cystites déclenchées par des relations sexuelles ?

Savoir d'abord qu'il ne s'agit nullement d'une infection sexuellement transmissible. Les germes " uropathogènes " sont présents à l'état naturel dans le vagin. Le problème vient de ce qu'ils se multiplient de manière anormale, colonisent l'urètre et remontent jusqu'à la vessie.

Prendre soin d'uriner après l'amour. Car cette pratique a un effet nettoyant, grâce au flux hydrique qui emporte les bactéries vers l'extérieur du corps. Uriner avant une relation sexuelle semble aussi avoir un impact positif.

Attention aux positions sexuelles favorisant les infections : les positions en face à face comme celle du missionnaire ou de la femme en amazone. La posture de la levrette semble au contraire plus protectrice vis-à-vis des infections urinaires. Cela vaut peut-être la peine, à un moment de fragilité particulière, de préférer une position plus sûre.

Éviter l'hygiène excessive. Elle est quasiment plus dangereuse que le déficit d'hygiène ! Se laver la vulve au savon ou à l'antiseptique parce qu'on a facilement des infections aboutit au résultat inverse : la flore protectrice étant agressée, le nombre d'infections augmente.

Le préservatif n'est pas protecteur contre les cystites. Il peut même, au contraire, les favoriser s'il provoque une irritation locale. Un supplément de gel lubrifiant peut palier ce désagrément.

Chez les femmes ménopausées, le déficit en hormones estrogènes peut être en cause dans les cystites consécutives aux relations sexuelles. Un traitement par les estrogènes peut alors améliorer la situation.

Les femmes sujettes aux cystites doivent éviter le thé, café, épices, vin blanc, champagne… qui augmentent l'irritabilité de la vessie et de l'urètre.

Et puis, quand une femme souffre de cystites vraiment fréquentes, on peut lui proposer un antibiotique à prendre dans les heures suivant chaque rapport sexuel. C'est efficace MAIS, cela finit par entraîner un effet de sélection. Cela finit par produire des résistances bactériennes, donc une apparition de bactéries qui seront insensibles à cet antibiotique.

La solution nouvelle est de prendre du Cranberry dans les 6 heures suivant le rapport sexuel. Il s'agit d'une plante connue depuis longtemps aux Amériques pour traiter les infections urinaires. Ce qui est récent, c'est l'étude scientifique de ce principe phytothérapique. Il est aujourd'hui démontré que prendre du Cranberry dans ces conditions diminue fortement les cystites. De plus, comme l'action de cette plante consiste à empêcher l'adhésivité des bactéries sur les parois cellulaires, elle ne produit a priori aucune résistance.

Finalement, il s'agit d'une solution simple, bon marché, efficace et sans danger qui peut compléter avec bonheur les principes d'hygiène de vie indispensables.

Publié par Dr Catherine Solano - médecin sexologue le 03/04/2007 - 00h00 D'après une communication du Dr JM Bohbot pour le GynDelta (gélules à base de concentré de Cranberry), au 17e salon de gynécologie pratique. (21 mars 2007).

Peut on faire lamour avec une cystite

Dinara A.

Avis publié sur le site prodoctorov.ru
Bonjour! Il y a déjà un an que j'ai trouvé mon sauveteur – Oganes Dilanyan. Et comment est-il arrivé? Avec les douleurs de mon cystite devenue plus aigüe après les rapports sexuels, j'étais en pleine recherche d'un docteur qui puisse me comprendre ce que j'endurais, qui me propose au moins une cause réelle et adéquate de mon état. Si l'on remontait un peu dans le passé, je pourrais dire que c'était depuis 2010 que je souffrais de la cystite, et elle était toujours liée aux rapports sexuels. Alors j'étais alors étudiante de l'Université de Médecine, je comprenais déjà quelque chose et, bien sûr, je m'occupais moi-même de mon traitement, je m'adressais aux médecins, mais les réponses portaient, pour la plupart des cas, un caractère superficiel: cela arrive, les femmes souffrent souvent d'une cystite, Vous êtes prédisposée, Vous avez pris froid etc. Mais toutes ces causes n'étaient pas du tout convaincantes, elles n'étaient pas correctes, ni professionnelles. Des tas d'antibiotiques, des vitamines et une peur permanente. Quand j'ai eu cette aggravation, je n'arrivais pas à m'asseoir, ni à me coucher, ni rester debout, ni manger, ni boire, en bref – c'était affreux! Les crises continues étaient accompagnées d'hospitalisations, car j'avais du sang dans les urines. On me piquait des antibiotiques, on me faisait une cystoscopie. La dernière fois que j'ai été hospitalisée, étant déjà médecin moi-même, j'ai lu une littérature spécialisée sur l'urologie, et je me suis rendue compte que cette aggravation de la cystite après chaque rapport sexuel ne pourrait pas être du genre «Cela arrive», et qu'elle devrait avoir une raison précise. J'ai demandé de me faire une cystoscopie, afin de voir si j'avais des polypes, si j'avais une structure du corps normale etc. Les docteurs se moquaient de moi, de façon assez incorrecte, d'ailleurs. Et voilà en juillet 2016, me retrouvant dans un état assez moche, pensant que je n'aurais plus jamais une vie de famille, ni d'enfants (j'avais tellement peur de cette cystite, même lors de la miction, que je préférais une absence de sexe que de me souffrir), j'ai pris un rendez-vous avec docteur Dilanyan. Je ne me rappelle plus de ce que je lui ai raconté, je crois que je suis arrivée même à pleurer. Mais je me rappelle de l’image sérieuse et rassurante de mon docteur qui m’a encouragée et qui m’a posé des questions précises (questions qui seraient indispensables pour un diagnostic différentiel), sans aucune blague, ni rire ou indifférence. Il me traitait comme si j’étais sa fille à lui! Evidemment, il serait impossible de résoudre le problème sans examen médical, et l’on me l’a fait (contrairement aux autres médecins à qui j’avais demandé de le faire à plusieurs reprises). Le diagnostic a été établi le même jour. Malposition de l’urètre – c’est-à-dire, il était situé plus bas qu’il aurait dû se trouver, en plus – des adhérences. On m'a tracé des images, des schémas: on m'a expliqué tous les détails. On m'a présenté un plan précis de nos actions et la seule solution possible – chirurgie de transposition de l'urètre selon la méthode de Komyakov. Bien sûr, il m'était difficile de croire que cette solution était si réelle et que tout pourrait disparaître d'un coup, j'étais émue, mais les souffrances que j'avais endurées m'ont obligée de consentir à une chirurgie, sans aucune hésitation. On a fixé la date de l'opération. Mais avant l'intervention, on avait besoin d'une cystoscopie qui, pour la première fois de ma vie, a été effectuée avec une anesthésie et, par conséquent, je n'ai pas souffert de cet examen, et tout a été beaucoup plus facile. Le diagnostic a été confirmé. Le jour de l'opération est arrivé. Le service où j'étais hospitalisée était propre et confortable, les infirmières étaient les meilleures et les docteurs  étaient talentueux! Docteur Dilanyan m'a tout expliqué encore une fois, il m'a de nouveau tout dessiné, l'intervention a été effectuée avec succès (dont je ne me doutais même pas). On m'a fait aussi bien une anesthésie générale qu'une anesthésie épidurale – tout cela supposait une période postopératoire meilleure, afin que je n'aie pas de douleurs. La période postopératoire aussi s'est déroulée magnifiquement: les infirmières étaient très attentives et bienveillantes. Docteur Dilanyan et Nikita Mikhaïlovitch (mon second sauveteur) visitaient quotidiennement, on suivait mon état de manière minutieuse. La nourriture était très bonne, les chambres étaient propres. Bref, tout était sur le top, et moi, je n'arrivais pas à croire que je m'étais débarrassée de cette maladie! Et voilà, cher docteur Dilanyan, ça fait presqu'un an que je me suis faite opérer (c'était le 22 septembre 2016) et je pourrais dire que je n'ai non seulement plus jamais eu d'aggravation de cystite, mais non plus un moindre inconfort dans la zone de l'uretère! Je suis heureuse et je suis en train de jouir de ma vie et de l'amour (dans tous les sens du terme) avec mon époux! Je fais du vélo, je nage, je fais la course, je vis une vie active, je travaille en toute tranquillité (je suis pédiatre). Et je me souviens de Vous tous les jours, je Vous remercie et je remercie Dieu pour avoir organisé une rencontre avec un docteur aussi talentueux, intelligent et professionnel! Je ne trouve pas de mots pour exprimer ma reconnaissance profonde envers Vous! Je Vous aime et je Vous adore! Mon mari est heureux, lui aussi! Je voudrais Vous transmettre aussi les remerciements de ma maman qui est infiniment heureuse de voir sa fille guérie! P.S. C'était un grand bonheur quand, après avoir passé une analyse d'urine pour la flore, j'ai appris que tout était stérile, pour la première fois! Enfin, en allant aux toilettes, je n'ai plus peur de ce pyrosis, de douleurs etc. Je Vous remercie! Je remercie aussi toute Votre équipe magique!

Cystite après les rapports sexuels

Puis

L'infection urinaire n'est ni transmissible, ni contagieuse. Donc oui, vous pouvez faire l'amour avec une infection urinaire, même s'il est préférable d'attendre que les symptômes disparaissent avant d'avoir des rapports sexuels, pour un meilleur confort.

Pourquoi faire l'amour donne des cystites ?

Pourquoi ces bactéries remontent-elles après un rapport sexuel ? Si un rapport sexuel peut faciliter une cystite, c'est dû aux frottements lors des va-et-vient. Le frottement ne se produit pas seulement à l'intérieur de la zone vaginale, mais aussi au niveau de la peau entre les zones sexuelles des deux partenaires.

Est

La cystite est une maladie sexuellement transmissible (MST). Les relations sexuelles favorisent les cystites (frottement, contact avec les muqueuses anales, libération d'hormones diminuant la réponse immunitaire), mais en aucun cas le germe ne peut être transmis par un partenaire sexuel.

Comment se transmet la cystite ?

Lorsque la cystite est d'origine bactérienne, la contagion – bien que rare – est possible. La contagion directe a le plus fréquemment lieu lors des rapports intimes. Pendant l'acte sexuel, des bactéries intestinales telles qu'E.