Quels sont les causes et les aspects de la recomposition des espaces industriels français ?

Les mutations de l’espace productif en France

La France estla 4ème puissance économique et est prépondérant dans lesnégociations économiques. Or pour s’adapter à la mondialisation, la France a duconcéder des choix et une nouvelle façon de produire. Des mutations ont doncété élaborées dans le domaine primaire soit agricole et secondaire soitindustriel. De quelles manières les mutations industrielles ont-elles eulieu ?

1) Les mutations agricoles

a) Le productivisme

Les agriculteursreprésentent actuellement 5% de la population. Le nombre des exploitations a rapidement chuté, elle était de 2,3 millionsen 1955 alors qu’aujourd’hui ils sont de 750 000. Par contre, la surface d’exploitation a augmenté de 17 ha dans les années 1960 et elle est passée à 42ha. Les productions ont augmenté en raison de l’amélioration de laproductivité. La productivité est l’augmentation de la production par agriculteur et par heure de travail.

Depuis 1969, la France produit plus de lait, de viande et deblé qu‘elle n’en consomme et estdevenue le 2ème exportateur mondial de produits agroalimentaires.

Cette agriculture est intensive : on utilise desmachines, de l’engrais, des semences et des espèces animales sélectionnées. Onaugmenté les rendements, le rendement est la quantité de produits agricolesobtenues par hectare cultivé. Enfin pour faire baisser leurs coûts deproduction, les paysans se sont réunis en coopératives.

b) La remise en question

La politique agricole commune, la PAC a favorisé les gainsde productivité et a contribué à rendre l’agriculture de plus en plus intensive.L’intégration de l’agriculture dans le marché européen a dynamisé lacommercialisation des produits. La France est au premier rang au sein del’Europe pour l’agriculture.

Mais le productivisme est remis en question car lesmutations agricoles ont favorisé le déclin de la polyculture au profit de laspécialisation des régions agricoles et des agriculteurs. L’exploitation agricole moderne est un maillon de la chaîne de la filière agro-industrielle.Mais ces productions ont des conséquences environnementales graves avecl’emploi de pesticides ou encore d’OGM qui sont des organismes génétiques modifiés. Actuellement un retour vers une agriculture moins productive maisplus propre et plus saine se met en place, c’est que l’on appelle l’agriculture bio.

2) Les mutations industrielles

a) De nouveaux espaces industriels

La proximité des minerais et dessources d’énergie n’est plus un attraitactuellement. L’électricité des centrales nucléaires et hydrauliques alimentele pays et les progrès du transport maritime permet d’importer des minerais àbas prix. L’essentiel pour les industries, c’est d’être relié au monde . Lesvilles n’hébergent les industries nouvelles que si elles peuvent fournir destravailleurs de haut niveau. Par conséquent les métropoles se dotent detechnopôles pour attirer les investisseurs . En France, les industries demain-d’œuvre licencient ou délocalisent , car il y a une concurrence de la maind’œuvre dans des pays comme la Chine. La France parvient à résister à laconcurrence en fabriquant elle même des produits de technologie avancée. La France maintient ainsi un réseau dense de PME qui sont des petites ou moyennesentreprises, très dynamiques. La priorité est d’abord mise sur l’innovation, ilfaut donc des employés hautement qualifiés. Le nombre d’ouvriers s’est réduitmais de nouveaux métiers sont apparus, la formation permet de s’adapter.

b) Une inversion de la donne

Spatialement, la mutation se remarque. En effet, la France industrielle se situait à l’est d’une ligne Le Havre/ Marseille. Cetteséparation demeure. Paris et Lyon sont respectivement premier et deuxième enterme de technopôles. L’industrie se reconvertit ou se modernise et profite del’influence de la mégalopole européenne. Mais les régions qui étaient sous-industrialiséescomme le Sud et l’Ouest ont bénéficié de nouvelles technologies. Ainsi Toulousea accueilli l’industrie aéronautique tandis que Nantes-Saint-Nazaire construitles plus gros bateaux au monde, dernièrement il s’agissait du plus grandméthanier au monde.

La Franceconnaît au sein de ses espaces productifs de nettes modifications. Dans lapartie agricole, elle est nettement tournée vers une agriculture productiviste,or cette agriculture est une réussite économique puisqu’elle place la Francepremière au niveau européen. Mais cette agriculture pose problème car intensiveelle n’offre pas que des atouts positifs, elle est dangereuse pour la santé del’homme et de la Terre d’où une alternative bio qui est aujourd’hui revendiquée.

Dans le domaine de l’industrie, la mutation opérée résidesurtout dans le remplacement d’une industrie basique par une industrie à fortevaleur ajoutée, car de hautes technologies.

Les mutations ainsi faites ont permis à la France dedemeurer relier à la mondialisation, mais à quels prix ?

Quels sont les facteurs de recomposition des espaces productifs ?

La mondialisation a entraîné une recomposition des espaces productifs : d'anciens espaces agricoles sont occupés par des espaces urbains et industriels dans les pays émergents.

Comment les espaces productifs industriels français Sont

La mondialisation entraîne une recomposition des espaces productifs en France, avantageant les métropoles et les littoraux. Les métropoles françaises se développent et ont plus de poids, elles attirent les entreprises. Les activités maritimes se développent. La France connaît le phénomène de métropolisation.

Qu'est

En géographie, la recomposition désigne le réagencement dans la durée d'un espace, sous l'effet de facteurs endogènes ou exogènes. Le terme semble avoir été introduit en géographie par Martin Vanier dans le contexte de la réforme territoriale et de l'apparition des « nouveaux territoires » du début de siècle.

Quels sont les effets de la mondialisation sur les espaces industriels français ?

Les espaces industriels en France connaissent des évolutions importantes. En effet, sous l'effet de la mondialisation, la concurrence est plus forte et accélère le déclin d'une partie des activités traditionnelles (comme la sidérurgie ou le textile) dans le nord-est de la France comme en Lorraine.