Quel est le rôle de la couche liaison ?

La couche LIAISON

La couche LIAISON (DATA LINK LAYER) gère le transfert des trames. Une trame (souvent synonyme de paquet) est une structure logique et organisée dans laquelle sont placées les données.

La structure d’une trame (d’un paquet) est toujours la même. La trame est constituée de plusieurs éléments et dans un ordre précis :

  • L’en-tête :
    • Numéro d’identification du destinataire
    • Numéro d’identification de l’expéditeur
    • Des informations de contrôle pour la détection du type de trame, le routage et la segmentation des données
  • Le coprs:
    • Les données
  • La queue :
    • Des informations CRC (Cyclical Redundancy Check) pour la correction et la vérification des erreurs dans la transmission d’un paquet

La structure d’un paquet

La segmentation des données d’origine en paquet commence dès la première couche (la couche APPLICATION) du modèle OSI. Chaque couche du modèle OSI ajoute sa propre entête au paquet, avec des informations spécifiques à la couche en question, ce qui permet au « couches homologues » de « l’ordinateur récepteur » de pouvoir traduire correctement le paquet. La couche TRANSPORT détermine la taille d’un paquet en fonction du protocole utilisé, mais aussi des capacités respectives de la carte réseau de l’expéditeur et de celle du destinataire.

Un paquet est toujours constitué de la même manière :

Lors de la segmentation des données en paquets, certaines informations sont ajoutées aux paquets. Toutes les couches du modèle OSI contribuent à la constitution du paquet, chacune des six couches ajoutent des informations au paquet. Ce sont les « couches basses » qui procèdent à « l’encapsulation finale » du paquet (la couche LIAISON ajoute la queue et la couche PHYSIQUE ajoute le début de l’entête) :

Paquet = En-tête + Données + Queue

Certaines de ces informations sont ajoutées systématiquement à tous les paquets, tandis que d’autres ne sont ajoutées que s’il est nécessaire de le faire :

Les informations ajoutées systématiquement à chaque paquet :

  • L’entête (HEADER) du paquet :
    • Des informations de transmission (couche PHYSIQUE)
      • Un signal d’alerte indiquant qu’un paquet est en cours de transmission.
      • Des informations d’horloge pour synchroniser la transmission
    • Des informations de routage et d’adressage (couche RESEAU)
      • L’adresse source de l’expéditeur
      • L’adresse cible du destinataire
    • Les entêtes de chacune des couches du modèle OSI :
      • Des informations d’interface (couche APPLICATION)
      • Des informations de formatage (couche PRESENTATION)
      • Des informations de connexion(couche SESSION)
      • Des informations de séquence (couche TRANSPORT) indiquant au destinataire comment réassembler tous les paquets qui concernent le même message. Le numéro d’ordre du paquet permet de reconstituer le message d’origine dans le bon ordre.
  • Les données (DATA) ou une partie des données d’origines. La taille des données à l’intérieur d’un paquet varie en fonction des réseaux, mais cette section est généralement comprise entre 512 octets (0,5 Ko, un demi-Kilo Octet) et 4 Ko.
  • La queue (TRAILER) dépend du protocole utilisé :
    • Des informations de contrôle d’erreur (couche LIAISON).
    • Le CRC (Cyclical Redundancy Check) est le résultat d’un calcul mathématique effectué chez l’émetteur et vérifié chez le destinataire. Quand le CRC n’est pas conforme, une demande de retransmission est envoyée à l’expéditeur (ou l’accusé de réception n’est pas envoyé, ce qui déclenche une retransmission du paquet).

Les informations ajoutées selon les besoins :

  • Les commandes de contrôle (comme par exemple une requête de service)
  • Les codes de contrôle de session (comme par exemple pour demander une retransmission après une erreur)
  • Les accusés de réception

Les types de trame avec le protocole IPX

La plupart des protocoles déterminent eux même quel est le type de paquet à utiliser. Il est quand même important de bien vérifier si toutes les stations du réseau communiquent avec le même protocole, c’est un minimum...

Il peut toutefois survenir des problèmes de trames, particulièrement avec le protocole IPX. Le protocole IPX de la pile SPX/IPX de NOVELL, comme la couche TRANSPORT du protocole NWLink de MICROSOFT, ne sont pas associés à un seul type de trames. Le protocole IPX peut employer plusieurs types de trames différentes :

  • Dans un environnement ETHERNET
    • Quatre types de trames
  • Dans un environnement TOKEN RING
    • Deux types de trames

Quel est le rôle de la couche liaison du modèle OSI ?

La couche liaison (aussi appelée "niveau Trames") a pour rôle de découper les informations en trames ayant une certaine signification et la reconnaissance de ces trames à la réception. Elle permet la transmission des informations jusqu'au prochain équipement (qui peut différer de l'utilisateur final, exemple : switch).

Quelles fonctions assure la couche liaison de données ?

La couche de liaison de données fournit les moyens fonctionnels et procéduraux pour le transfert de données entre des entités d'un réseau et, dans certains cas, les moyens de détecter et potentiellement corriger les erreurs qui peuvent survenir au niveau de la couche physique.

Quel est le rôle de la Sous

La sous-couche de contrôle de la liaison logique (Logical Link Control en anglais, ou LLC) est la moitié haute de la couche de liaison de données du modèle OSI. Elle permet de fiabiliser le protocole MAC par un contrôle d'erreur et un contrôle de flux (LLC 802.2 commun à tous les protocoles MAC 802.

Quel est le rôle de chaque couche ?

La couche transport permet de gérer la communication entre deux programmes, deux processus. Les deux protocoles de cette couche sont les protocoles TCP et UDP. La couche session, comme son nom l'indique, permet de gérer les connexions et déconnexions et la synchronisation entre deux processus.